Année 2023
Oiseaux et chauve-souris doivent essaimer dans les vignes de la Clairette de Die
Depuis trois ans, un territoire pilote de l’AOC Clairette de Die et vins du Diois a engagé diverses actions en faveur de la biodiversité. Après un bilan positif, le projet s’étend à toute l’aire d’appellation. Par Bérengère Lafeuille Le 02 juin 2023
Premier bilan chez Matthieu Bégou (deuxième à g.) avec plusieurs viticulteurs de l’appellation dont Fabien Lombard son président (au centre). – crédit photo : Bérengère Lafeuille T
rois ans après le lancement d’un projet pilote en faveur de la biodiversité dans la vallée de la Gervanne, un territoire de l’AOC Clairette de Die, c’est l’heure du bilan.
Ce jeudi 25 mai, dans le cadre d’une matinée d’échanges coorganisée par le syndicat de l’appellation et le parc naturel régional du Vercors, un petit groupe s’est retrouvé chez Matthieu Bégou, viticulteur à Montclar-sur-Gervanne.
Les orateurs s’interrompent par moments pour écouter les chants d’oiseaux. « C’est plutôt bon signe », sourit Matthieu Bégou. A ses côtés, un représentant de la LPO chuchote le nom de l’espèce qui traverse le ciel. Car les oiseaux sont, avec les chauve-souris, les premiers bénéficiaires du plan d’actions porté par le syndicat de l’appellation et différents partenaires : la LPO, le parc naturel régional du Vercors, la chambre d’agriculture de la Drôme, agribiodrôme, agrinichoirs, Biovallée – rejoints par la fédération des chasseurs pour la seconde phase du projet, qui débute cette année.
Neuf viticulteurs engagés
« La première phase, débutée en 2019, ciblait le territoire de la Gervanne qui couvre 10 % de l’aire d’appellation, relate Fabien Lombard, président du syndicat et lui-même engagé dans le projet. Neuf exploitations bio et conventionnelles, couvrant 25 % de ce territoire, se sont engagées. Cela a permis de lever les freins pour engager la seconde phase :
En trois ans, 800 nichoirs à mésanges et abris à chauve-souris ont été construits et installés sur 40 ha, par la société Agrinichoirs. « Tous sont géolocalisés et nous les passons en revue une fois par an pour observer le taux d’occupation, explique Brice le Maire, fondateur de l’entreprise. Cela démarre plus ou moins fort selon les parcelles, mais toutes ont eu des mésanges et/ou des chauve-souris dès la première année. »
Mais la pose de ces abris artificiels n’a de sens que s’il est accompagné d’actions à plus long terme pour recréer des habitats naturels pour cette faune auxiliaire. C’est pourquoi 400 m linéaires de haies ont parallèlement été implantés sur cinq exploitations. Des viticulteurs ont aussi implanté des arbres isolés pour recréer des corridors écologiques – il manque parfois seulement deux ou trois arbres pour permettre aux espèces de circuler d’une haie à l’autre, et doper l’efficacité de ces dernières.
Les diagnostics biodiversité réalisés par la LPO dans les exploitations ont ouvert les yeux des viticulteurs sur la biodiversité déjà présente sur leurs parcelles et abouti à des recommandations individuelles, souvent simples : préserver de vieux bâtiments (cabanes de vignes par exemple) prisées de certaines espèces de chauve-souris, ou des arbres morts qui, tant qu’ils restent debout, offrent le gîte à des espèces d’oiseaux.
Au bout du compte, outre le plaisir de voir nicher des oiseaux, l’un des objectifs est de réguler les populations d’insectes ravageurs. « On n’utilise plus d’insecticides sur ce territoire depuis plusieurs années, mais il y a toujours un risque de voir la pression augmenter : en favorisant les populations auxiliaires, on veut se prémunir contre ce danger », explique Fabien Lombard.
Nouvelle phase
En 2023, une nouvelle phase a débuté, ouverte aux 250 opérateurs que compte l’appellation. Quinze exploitations se sont déjà engagées sur une ou plusieurs actions : « des plants ont été commandés pour planter 200 m de haies à l’automne, et 150 nichoirs ont déjà été autoconstruits et installés, relate Sophie Ferreyra, chargée du projet au syndicat de l’AOC. Et on espère embarquer le plus de monde possible d’ici 2025. »
La phase pilote a été financé par le Parc, la fondation du patrimoine et les fonds européens Leader. Pour la seconde phase du projet, l’enveloppe de 70 000 € est financée pour moitié par le syndicat, et pour moitié par les fonds Tiga (« programme « territoire d’innovations » géré par la caisse des dépôts).
Mésanges et chauves-souris sont bénéfiques pour la vigne
Le Syndicat de la Clairette expérimente la lutte biologique.
Eh oui, les oiseaux mangent les insectes et raffolent de ceux qui s’attaquent aux vignes ! Alors, partant de ce constat ancestral, le Syndicat de la Clairette s’est lancé depuis 2020 dans un programme de construction et d’implantation de nichoirs et de haies dans la vallée de la Gervanne.
Jeudi 25 mai, le Syndicat et ses partenaires présentaient à Montclar-sur-Gervanne le bilan d’une expérimentation présentée comme une innovation menée par plusieurs vignerons…
La Chambre d’agriculture du VAR le 4 mai 2023 Chez Gérard Bosc oléiculteur
Un Bol de nature ardéchois avec Brice Lemaire, ce naturaliste a inventé sa profession : Il est nichoiriste !
Il travaille chez les viticulteurs, les maraîchers, les arboriculteurs en posant des nichoirs au bon endroit.
Les mésanges et les chauves-souris mangeront les insectes, la nature remplace la chimie.
16 000 nichoirs déjà posés dans 150 exploitations. Et ça marche bien.
Denis Cheissoux est au Domaine de Lorient, au-dessus de St Péray chez Laura Colombo avec Brice Lemaire.
L’importante installation à la Costières de Nîmes
La Costière de Nîmes le 17 Avril 2023
https://www.facebook.com/watch/?v=1077313523226139
Des insectivores plutôt que des insecticides dans les Costières de Nîmes
Le syndicat de l’appellation gardoise finance la pose de 300 nichoirs pour faire revenir mésanges et gîtes à chauves-souris dans son vignoble. Le domaine Pierre Teissonnière est l’un des premiers à profiter de l’opération. Par Marion Bazireau Le 16 mars 2023
Viticulteurs bio à Bellegarde, dans le Gard, Romain et son père Georges Teissonnière, vont bientôt voir revenir de précieux auxiliaires dans leurs vignes.
Ce 15 mars, le gérant de la société Agrinichoirs Brice le Maire leur a installé 10 nichoirs à mésanges bleues et charbonnières et 10 gîtes à chauves-souris pipistrelles. Les premiers ont été fixés à des piquets au milieu des vignes, les seconds attachés à des poteaux en bordure de parcelles sur un peu plus d’un hectare.
« Cette initiative du syndicat nous permet d’en faire encore un peu plus pour la biodiversité » se réjouit Romain Teissonnière, qui sème déjà des couverts végétaux, fait pâturer des troupeaux pour moins travailler ses sols, met en place la confusion sexuelle, et vient de planter des haies et un millier d’arbres.
14 autres vignerons de l’appellation Costières de Nîmes profitent de l’opération. « Nous avons réuni 9 000 € avec le soutien de l’Agence de l’eau. De quoi financer 300 nichoirs à hauteur de 80 % » détaille Aurélie Pujol, directrice de l’AOC, dont l’objectif est double : « montrer que les viticulteurs peuvent avoir un impact positif sur l’environnement, et faire en sorte que ce dernier leur rende service ».
1 kg de papillons par nuit
« Chaque nuit d’été, une chauve-souris peut consommer près d’un kilo de papillons, comme les vers de la grappe. Entre avril et juillet, les couples de mésanges ramènent quant à eux chercher 18 000 insectes à leur nichée, sachant qu’ils peuvent en faire trois par an, et qu’ils ne s’éloignent pas à plus de 100 mètres du nid » assure Brice le Maire.
Fin août, quand toutes les nichées de mésanges se seront envolées et que les chauves-souris seront à leur pic d’activité, le spécialiste de la biodiversité retournera chez chaque vigneron pour évaluer les niveaux d’occupation, comme il le fait déjà pour 15 000 autres nichoirs implantés dans la majorité des vignobles français. « En général, 60 % des abris installés dans les vignes sont occupés au bout de 3 ans, estime-t-il. Beaucoup de mes clients ont constaté une baisse de la pression des tordeuses et traitent moins qu’avant ».
« Avec 80 % de nos 3 781 hectares certifiés par un label agroenvironnemental, nous faisons déjà figure de bons élèves de la Vallée du Rhône mais nous n’allons pas en rester là » annonce Aurélie Pujol, qui entend réitérer l’opération en 2024, et travailler sur la plantation de haies.
Costières de Nîmes : chauves-souris et mésanges, des hôtes voraces invitées à s’installer dans les vignes
Publié le 16/03/2023 à 17:40 , mis à jour à 17:43 par Mathieu Lagouanère
300 nichoirs et gîtes sont installés en ce moment chez une quinzaine de producteurs de l’appellation. Objectif : lutter de manière 100% naturelle contre les insectes ravageurs.
Pas des oenotouristes en quête d’art de vivre à la gardoise, non. En cette fin d’hiver, ce sont des hôtes d’un genre spécial que les vignerons des Costières de Nîmes se préparent à accueillir. Dans le cadre de son plan agro-environnemental 2023-2024 mené avec l’aide financière de l’Agence de l’eau, l’appellation est en train d’installer 150 nichoirs à mésanges et autant de gîtes à chauve-souris dans son vignoble. Objectif : favoriser l’installation de ces gourmands mangeurs d’insectes.
Une quinzaine de vignerons candidats ont été retenus pour participer à ce projet test, amené à se développer dans les années futures s’il s’avère concluant. “C’est un projet qui nous a beaucoup parlé dès qu’il nous a été présenté”, explique Romain, quatrième génération de Teissonnière, qui se prépare à prendre la tête du domaine éponyme à Bellegarde.
Ce mercredi, comme chez ses confrères dans les jours à venir, la société spécialisée Agrinichoirs intervient pour poser une vingtaine de ces abris.
“Elles sont très voraces”
“Ils accueilleront des chauves-souris pipistrelles et des mésanges bleues et charbonnières, détaille le gérant et fondateur Brice le Maire. Ce sont des espèces cavicoles, qui ont besoin d’une cavité pour nicher ou se reposer : on les crée pour elles dans un paysage où il n’y en a pas forcément. Ce sont surtout deux espèces très communes qui ont la particularité d’être 100 % insectivores. Et elles sont très voraces.”
La première peut ainsi avaler plusieurs milliers d’insectes par nuit, principalement des papillons (notamment eudimis et cochylis, ceux des vers de la grappe, des ravageurs courant de la vigne). Chaque nichée de mésanges (neuf jeunes en moyenne ; jusqu’à trois nichées possibles par saison) a un appétit assez semblable. Un coup de main bienvenu et 100% naturels pour le vigneron, si ça fonctionne.
Un suivi abri par abri
L’opération est financée à 80% par l’AOC Costières de Nîmes (pour un budget total de 9 000euros). Les 20% restants sont assumés par les agriculteurs participants : ils correspondent au suivi des dispositifs, réalisé par Agrinichoirs. Créée en 2018, la société basée à Valence a déjà installé 15 000 de ses nichoirs (fabriqués à partir de roseaux de Camargue) et abris (en bois), aux six coins de l’Hexagone et affirme assurer une “prestation clé en main” pour chacun d’eux.
“Ils sont tous géolocalisés, explique Brice le Maire. On passe en fin de saison, généralement au mois d’août, pour les relever un par un (avec des VTT électriques). C’est simple, s’il y a un nid dans un nichoir, on voit qu’il a été occupé. Pour les abris dans lesquels les chauves-souris viennent se reposer en journée, on glisse une petite caméra endoscopique et on compte le nombre d’individus qu’on y voit. Chaque producteur reçoit un rapport détaillé à la parcelle. Là où le dispositif est installé depuis plusieurs années, des producteurs nous font remonter un impact significatif sur les attaques des nuisibles, certains utilisent moins de produits de traitement.”
Quel impact faut-il en attendre dans les rangs de vignes concernés en Costières ? “Le temps que les animaux viennent ou reviennent, on se donne trois ans pour véritablement le mesurer”, annonce Aurélie Pujol, la directrice du syndicat viticole. Un délai au terme duquel 60% des abris et nichoirs sont généralement utilisés. “On commence modestement avec l’ambition de monter en puissance et de développer l’expérience si elle fonctionne, poursuit-elle. Mais l’objectif est aussi de démontrer que les vignerons ont un impact positif sur l’environnement.”
Le président de l’AOC Bernard Angelras abonde : “On est signataire d’une charte environnementale et paysagère avec Nîmes métropole depuis 2007 : nos convictions écologiques ne datent pas d’hier. Avec 80% de ses exploitations en certification environnementale, agriculture biologique ou biodynamie, nous sommes l’une des appellations les mieux placées de France en la matière. On crée et on recrée de la biodiversité sur notre terroir, pour revenir à un milieu naturel tel que nos parents et nos grands-parents l’ont connu et l’installation de ces nichoirs correspond à cette volonté. Finalement, on retrouve simplement du bon sens.”
GARD Les Costières accueilleront nichoirs et gîtes
Dans le cadre du déploiement de son plan agro-environnemental 2023-2024 en partenariat avec l’Agence de l’eau, le syndicat des Costières de Nîmes procède à la pose de 300 nichoirs à mésanges et gîtes à chauve-souris dans le vignoble des Costières de Nîmes.
La pose des nichoirs ou gîtes a pour intérêt de favoriser la nidification d’insectivores qui sont de véritables auxiliaires de la vigne en détruisant des vers de la grappe (principalement Eudemis et Cochylis) ainsi que la citadelle dorée. Une initiative qui tend à favoriser cette biodiversité dans le vignoble en confortant les pratiques agro-environnementales est proposée aux vignerons de l’AOC Costières de Nîmes qui prend à son compte 80 % des frais.https://www.objectifgard.com/ads.txt?unblockia=true
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Bernard Angelras, président de l’AOC Costières de Nîmes, est heureux de cette initiative : “Ici, les jeunes prennent la relève, le domaine est plein d’avenir, ils ont des convictions et font du bon vin !“
Et le président de rappeler que le syndicat a signé une charte en 2007, qui fait que lui aussi a des convictions depuis belles lurettes : “Il faut répondres aux attentes du métier et de la société en stockant du carbone dans les sols ou en réalisant ce genre d’opération. Il faut rendre service à la société ! Nous devons retrouver le bon sens, les valeurs simples car nous sommes une AOC différente. Nous faisons tout cela car nous y prenons plaisir, le cadre de vie est important pour nous, vous le voyez bien pour Vignes Toquées !“
Aurélie Pujol, directrice de l’AOC Costières de Nîmes l’assure, son syndicat verdit chaque jour un peu plus : “L’action est portée par l’AOC, l’idée est de montrer et de démontrer que les vignerons ont un impact positif sur leur territoire. Nous voulons aussi montrer que ces animaux sont utiles car ils empêchent certaines maladies et s’occupent des insectes. Une quinzaine de vignerons se prête à l’expérimentation.“
L’essentiel sera de suivre l’évolution de ces nichoirs et gîtes. Les mésanges vont-elles venir nicher ici, au milieu des vignes en lisière de bosquet ? Les chauves-souris seront-elles présentes la nuit pour chasser ?
Romain et Georges Teissonière du Domaine Pierre Teissonnière sont eux aussi heureux d’accueillir ces installations. Ici, ces bestioles seront les reines dans un écosystème retrouvé : “Le projet nous a immédiatement beaucoup parlés. Nos vignes sont certifiées AB depuis 15 ans et tout est en bio depuis 2021. Nos sols sont couverts par des trèfles que nous laissons pousser cinq ans, nous avons des partenariats avec des bergers, nous utilisons les biocontrôles et l’année dernière nous avons planté plus de 1000 arbres. On fait le max !“
Engagés ? Carrément ! E voilà un autre, d’engagé, avec Brice Le Maire, créateur de la société Agrinichoirs qui a posé plus de 15 000 nichoirs dans une vallée du Rhône très élargie au grand sud : “C’est un projet collectif. J’ai créé ma société en 2018 et nous apportons cette solution clé en main. J’ai designé mes nichoirs en fibre de roseau, ils sont géolocalisés et nous viendrons suivre l’évolution pour objectiver tout cela.“
Avec leurs 3 781 hectares, dont 80 % sont certifiés par un label agro-environnemental, les vignerons des Costières de Nîmes font figure de bons élèves de la vallée du Rhône. Précurseur, le syndicat poursuit son engagement avec une feuille de route 2023-2024 qui place l’environnement au cœur de sa stratégie et s’articule autour de trois volets principaux.
Brice le Maire reprend : “En août, les mésanges ne font plus de nid donc quand nous passerons nous verrons si le nichoir a été occupé. Si oui, nous l’enlèverons car les mésanges reviendront sans problème. Les chauves-souris ne nichent pas mais elles viendront peut-être dans ces gîtes. En août et septembre, nous passerons et nous regarderons car c’est le pic de présence des quatre variétés de Pipistrelles que nous ciblons.“
Si elles sont suspendues attendant la nuit pour voler, bingo ! Brice estime que sous trois ans, 60 % des nichoirs sont occupés et que, plus le nichoir est ancien, plus les mésanges y viendront. Logique… À force de tout déboiser pour faire propre, les arbres morts qui servaient de nichoirs ont disparu. Un siècle de nichoir perdu, il est temps de changer la donne.
Contribuer à l’adaptation au changement climatique du vignoble de l’appellation. Agir sur les zones à enjeux “Eau et Biodiversité” en conciliant les activités viticoles et la préservation des ressources. Enfin, poursuivre une communication ambitieuse pour valoriser l’appellation afin d’assurer la pérennité des exploitations.
Le domaine Pierre Teissonnnière
C’est après une vie de fermier que Pierre Teissonniere et sa famille décident d’acquérir une exploitation agricole de 10 hectares en 1963. L’exploitation verra une grande variété de culture fruitière, légumière ainsi que du bétail. C’est au cours de leur vie et celle de leurs enfants que la vigne puis le vin prendra de plus en plus d’importance. 50 ans plus tard le domaine compte 80 hectares dont 60 de vigne.
Aujourd’hui le flambeau est entre les mains du fils Georges, et de Romain, petit-fils de Pierre. Ainsi la culture de la vigne et du vin est avant tout une histoire de famille, dont la force est de savoir admirablement transmettre et partager cette passion commune pour faire vivre le vignoble familial avec des valeurs communes : le respect absolu du terroir, la pérennité des sols, la recherche de l’équilibre et de l’élégance.
Cinq cuvées. L’équilibre est le terme qui accompagne cette famille au quotidien, influençant ses décisions à la vigne comme au chai. C’est cette notion de juste proportion et de cohérence qui est son outil pour produire des vins d’une grande fraîcheur et d’une grande minéralité, capables d’allier force et élégance.
L’AOC Costières de Nîmes
Reconnue en appellation en 1986, l’AOC Costières de Nîmes appartient à la grande famille des vignobles de la vallée du Rhône, dont elle constitue la pointe méridionale. Le vignoble, à plus de 80% en certifications environnementales, est devenu aujourd’hui l’un des plus bio de France. Ces vins frais et élégants s’expriment dans 18 millions de bouteilles vendues en France et à l’étranger.
Les Costières de Nîmes, rouges, blancs, rosés, sont le fruit d’un travail méticuleux réalisé par plus de 250 hommes et femmes. Ces vigneronnes et vignerons adaptent chaque année leur savoir-faire aux spécificités du nouveau millésime en symbiose avec la nature et la richesse de ce terroir.
Des nichoirs à mésanges et des gites à chauves-souris installés dans les vignes des Costières de Nîmes
Mercredi 15 mars 2023 à 19:42 Par
Le syndicat des Costières de Nîmes s’engage un peu plus pour la bio-diversité. En partenariat avec l’Agence de l’eau, il vient d’acquérir 300 nichoirs à mésanges et gîtes à chauves-souris. Les premiers sont en cours d’installation dans les vignes.
Plusieurs dizaines de milliers d’insectes avalés chaque jour et chaque nuit par les mésanges et les chauves-souris. Pour aider les vignerons dans leur lutte contre les parasites de la vigne, le syndicat des Costières de Nîmes vient de nouer un partenariat pour acheter 300 nichoirs et gîtes destinés à accueillir ces mésanges et ces chauves-souris. Une quinzaine de vignerons se sont portés volontaires pour les installer dans leurs parcelles.
Comme par exemple, Romain et Georges Teissonnière à Bellegarde (Gard). “C’était une des manières d’agir en faveur de l’environnement explique Romain. C’est une valeur ajoutée. Notre vignoble est enherbé à 50%, on plante des arbres, on travaille avec des moutons pour désherber les vignes. On est engagé en agriculture bio depuis plusieurs années. Notre génération cherche à produire des vins de qualité avec un environnement qui se porte le mieux possible.”
Des dizaines de milliers d’insectes avalés chaque jour et chaque nuit
C’est à l’entreprise Agrinichoirs installée à Valence dans la Drôme qu’a été confié le soin de poser les gîtes et les nichoirs. En bois et en bambou, ils sont installés dans les parcelles à raison de 14 par hectare. C’est elle aussi qui en assure le suivi. “Les gîtes et les nichoirs sont géolocalisés explique Brice le Maire, le fondateur. On peut donc les retrouver facilement et vérifier qu’ils sont bien occupés. En moyenne, ils le sont à 60% au bout de trois ans.
Ces gîtes et ces nichoirs ne sont pas là pour la déco. Les mésanges et les chauves-souris sont de véritables auxilliaires pour les vignerons puisqu’elles passent leur temps à manger. On dit qu’une mésange qui nourrit sa portée, composée en moyenne de neuf jeunes, ce sont 900 nourrissages par jour. Une chauve-souris c’est plusieurs milliers d’insectes par nuit. Jusqu’à un kilo pour un été !”
L’un des premiers vignobles bio
L’opération va être testée pendant un an avant d’être renouvelée l’an prochain, si elle est concluante. C’est la suite de la démarche environnementale initiée depuis 2007 par le syndicat des Costières de Nîmes. “On fait partie des bons élèves des appellations viticoles en matière d’environnement se réjouit Aurélie Pujol, la directrice. On a 80% de notre vignoble qui est sous un label environnemental.”
“Notre fond de commerce, c’est le sol poursuit Bernard Angelras, le président. Il faut que nous ayons des sols vivants. Ce respect de l’environnement, c’est aussi une attente forte de la société. Mais il faut qu’elle reconnaisse tous les efforts que nous faisons ! Mettre des nichoirs ou des gîtes, c’est pour vivre avec notre époque et encore mieux respecter l’environnement.” Coût de l’opération : 9.000 euros financés à 80% par l’Agence de l’Eau pour l’achat des abris. Le vigneron, lui, prend en charge les 20% restant pour la pose et le suivi des nichoirs et des abris dans ses vignes.
#Biodiversité : 300 nichoirs à mésanges et chauve-souris implantés dans l’AOP – #ConfDePresseDans le cadre du déploiement du plan agro-environnemental 2023-2024 en partenariat avec l’Agence de l’eau, l’#AOP procède à la pose de 300 #nichoirs à #mésanges et #gîtes à #chauve-souris dans le #vignoble.Ce mercredi 15 mars au Domaine Pierre Teissonnière, notre président Bernard Angelras a présenté aux côtés des vignerons Romain et Georges Teissonniere, notre directrice Aurélie Pujol et Brice le Maure de la société Agrinichoirs, les enjeux de cette opération en faveur de la biodiversité. La pose des nichoirs ou gîtes a pour intérêt de favoriser la nidification de ces insectivores véritables auxiliaires de la vigne en détruisant des vers de la grappe (principalement Eudemis et Cochylis) ainsi que la citadelle dorée. Une initiative qui tend à favoriser la biodiversité dans le vignoble et conforter les pratiques agro-environnementales. Avec 3309 hectares affectés en Costières de Nîmes dont 80% en certifications environnementales (bio, biodynamie, HVE, Terra Vitis) en 2022, les vignerons des Costières de Nîmes font figure de bons élèves de la Vallée du Rhône. Précurseur du respect de l’environnement et de la préservation de la biodiversité dès 2007 avec la signature de la charte paysagère environnementale, le Syndicat poursuit son engagement avec une feuille de route 2023-2024 qui place l’environnement au cœur de sa stratégie et s’articule autour de 3 volets principaux : Contribuer à l’adaptation au changement climatique du vignoble de l’appellation, agir sur les zones à enjeux « Eau et Biodiversité » en conciliant les activités viticoles et la préservation des ressources, et poursuivre une communication ambitieuse pour valoriser l’appellation afin d’assurer la pérennité des exploitations. Le Syndicat a noué un partenariat avec l’Agence de l’eau, qui permet de financer des projets ambitieux et nécessaires à la pérennité du vignoble. Parmi les actions concrètes déjà engagées, l’intégration d’un schéma directeur végétal et l’installation de ces 300 nichoirs dans les vignes. Lors de cette journée, les domaines suivants ont été équipés recpectivement de 20 nichoirs : Clos des BoutesMas des BressadesChâteau Mourgues du Grès. 15 domaines de notre AOP seront équipés dans les jours à venir. .#costieresdenimes#costiereswine#aoccostieresdenimes#aoc#france#gard#nimes#rhonevalley#valleedurhone#vin#wine#rouge#blanc#rosé#winelover#vigneron#winetime#ilovewine#lavieenrose#costierespower
https://www.facebook.com/costieres2nimes/posts/pfbid02QK53gbnuP8zwpKFywa1yPZrguGmhgUAZYEgZWucNorwcXnShBTqBMcBGcgmSasUql
Merci à France 3 Occitanie et la rédac #Pays#Gardois pour ce très beau sujet sur notre initiative sur les #nichoirs dans notre vignoble. 300 gites à #chauvesouris et #mésanges ont été installés la semaine dernière dans 15 domaines de notre AOP dont :Domaine Pierre TeissonnièreChâteau BeauboisChâteau d’Or et de GueulesChâteau l’Ermite d’AuzanChâteau de NagesChâteau de CampugetChâteau Mourgues du GrèsClos des BoutesMas Carlot – Château Paul BlancDomaine du VistreGard TourismeNîmes TourismeBernard Angelras Romain Teissonniere Aurélie PujolAgrinichoirsInter RhôneRhône Valley Vineyards
https://www.facebook.com/watch/?v=174933945342720
Solagro
[RENCONTRE] BIODIVERSITÉ dans les fermes Mardi 2 mai 2023 – de 9h à 12h30 Verger des Presles à Pollionnay (69)3 ateliers à destination des agriculteurs et agricultricesLien d’inscription : https://docs.google.com/…/1FAIpQLScPnef0yNuKrX…/viewform
Comment favoriser les pollinisateurs sur sa ferme ? avec Danny Lebreton – ARTHROPOLOGIA et l’identification au filet des pollinisateurs observés sur le ferme
Comment favoriser les chauve-souris et les mésanges ? avec Brice le Maire – Agrinichoirs Et les observations de l’occupation des nichoirs présents sur la ferme
Comment les ravageurs se développent et comment favoriser leur régulation naturelle ? avec Annabelle Richard
– SolagroEt observations de cartes de prédation et d’insectes présents sur les arbresDans le cadre des 3èmes rencontres bandes fleuries – organisées par Solagro et AGRIBIO Rhône & Loire, soutenues par la fondation Ecotone, sur la ferme de Pierrick JASSERAND, membre du groupe Ecophyto-30000 «Renforcer l’utilisation de méthodes alternatives en fruits à pépins»#biodiversité#arboriculture#agriculteur @EcophytoAURA
Direction l’Ardèche aux côtés de Brice Lemaire, qui installe des nichoirs à mésanges et des abris à chauve-souris sur des parcelles agricoles, et de Laure Colombo, viticultrice qui a bénéficié des “services” de Brice
Que faites-vous dans la vie ? Je suis « nichoiriste » !
Il y a des fabricants de nichoirs et nombreux sont ceux qui en posent dans leurs jardins, mais Brice Lemaire est le premier à en poser autant dans les fermes, chez les arboriculteurs, viticulteurs, et maraîchers. Il a créé son métier.
Enfance naturaliste avec ses parents, travail d’accompagnement dans une association d’agriculteurs bio dans la Drôme puis réflexion, action, et aujourd’hui il a posé plus de 16 000 nichoirs dans une centaine d’exploitations.
Il faut 7 à 10 nichoirs par hectare : un effet de masse pour accueillir des mésanges, d’autres insectivores et chauves-souris qui équilibreront le milieu en se nourrissant des prédateurs des végétaux, des fruits, sans passer par la case chimie.
Faire travailler le vivant, en fabriquer, être avec lui, fusionnel.
Brice Lemaire n’est ni un spécialiste des oiseaux, ni un spécialiste de l’agriculture, mais il connait très bien ces deux univers.
Il est un hybride qui reconnecte le monde naturaliste et le monde agricole ; il sait les relier à force d’observations et de compilations d’études scientifiques. Il s’arrange toujours pour que le vivant ne soit pas une contrainte pour l’exploitant agricole.
Ses nichoirs furent d’abord fabriqués en tube PVC plus ou moins recyclés, puis en bambou, et aujourd’hui en terre crue avec une technique soufflée de plasturgie.
La mésange, étant fan de tous les insectes, des chenilles, elle est vite bien partout chez elle ; à condition de trouver un gîte, donc un abri creux, des cavités en abondance. Et notre homme sait les placer.
Les chauves-souris complètent le travail, en attrapant des insectes et des papillons volant la nuit. Parmi une quarantaine d’espèces françaises, la pipistrelle fréquente beaucoup les nichoirs de Brice.
Le rendez-vous a eu lieu en Ardèche, au Domaine de Lorient, au-dessus de Saint-Péray, chez Laure et Dimitri Colombo, qui veulent rajouter du vivant à leurs parcelles viticoles bio.
Ils pensent leur lieu de travail et de vie comme un grand écosystème, dont ils font partie, avec une vision holistique de leur métier.
« Plus il y aura de diversité sur nos terres, de vivant, moins le champignon aura de place ».
Consommation annuelle sur la ferme ? 200 litres de fuel par an et ils vont encore réduire ; tout est pensé comme un grand corps vivant. Et sur leurs 20 hectares, dont 5 de vignes, ça marche !
Personne ne cherche à comparer la chimie aux oiseaux, ce sont deux logiques totalement différentes. La première est moins compliquée mais vous rend dépendant ; la seconde prend plus de temps mais vous aide à accéder à l’autonomie et à respecter le vivant.
Nichoiriste, un métier qui donne des ailes ? Assurément.
A Valence, “Agrinichoirs”, des nichoirs pour favoriser la biodiversité et diminuer les traitements
Nelly SorbierFrance Bleu Drôme Ardèche Mardi 4 avril 2023
Avec “Agrinichoirs” Brice le Maire construit, inslle en haute densité et gère le suivi d’occupation de ses nichoirs partout en France pour les agriculteurs et les collectivités.
Dans les cultures, de nombreux insectes ravageurs peuvent être consommés en grandes quantités par des insectivores. Il suffit juste de leur proposer le gîte :
“On fabrique des nichoirs pour les oiseaux, pour les chauves souris et on vient les installer généralement en haute densité. On les géolocalise tous et on revient faire le suivi d’occupation en fin de saison. On fait ça pour que les oiseaux et les chauves souris, qui sont des insectivores, viennent manger des insectes dans les parcelles et du coup, donnent un coup de main aux producteurs et permettent de limiter les traitements.”
Des nichoirs en haute densité d’installation ? Quel intérêt ?
Avec “Agrinichoirs”, Brice met le paquet…Exemple, 10 nichoirs à mésanges et 10 abris à chauve-souris sur un hectare pour que les mésanges fassent des nichées et que les chauves-souris, qui vivent en colonie, puissent se reposer et installer leur population sur le site.
L’idée, c’est aussi, que ces mésanges et chauves-souris mangent les insectes trop nombreux dans les cultures. Imaginez, quand une mésange a des oisillons, c’est jusqu’à 900 nourrissages par jour et quand on sait qu’elle peut faire jusqu’à trois nichées par an, je vous laisse faire le calcul…
Depuis la création d’Agrinichoirs en 2016, Brice a construit, installé et suivi plus de douze mille nichoirs. Ce n’est pas un miroir aux alouettes, ça marche :
“Plus on simplifie les écosystèmes, plus on a des déséquilibres…Plus on a des écosystèmes qui sont simples, moins on a de prédateurs et moins on a de prédateurs, plus, s’il y a un insecte qui veut développer, c’est boulevard pour lui.”
Fab.t – Valence Romans, Capitale des Start-up de Territoire le 3 Mars 2023
C’est l’heure du #quizz sur le stand du Département de la DrômeAgrinichoirs a proposé aux visiteurs de tester leurs connaissances sur la faune auxiliaire Vous ne connaissez pas encore le concept d’Agrinichoirs ?Cette entreprise installe des nichoirs pour oiseaux cavicoles et chauves-souris dans les vergers, vignes, cultures maraîchères,… pour permettre de lutter contre les ravageurs, d’augmenter la biodiversité, de faciliter la production agricole et de rendre ainsi les exploitations plus résilientes. Allez donc les découvrir https://agrinichoirs.fr/Drôme C’est Ma NatureSalon De L Agriculture
Chambre d’agriculture de la Drôme le 3 Mars
- Des producteurs locaux drômois qui innovent aujourd’hui sur notre stand au Salon International de l’Agriculture (page officielle) !
- Boulangerie Pâtisserie Bédouin
- Archipel des plantes gourmandes
- La Ferme Intégrale
- Le Pas des Mieux
- JETHICA
- A VOS MALTS
- Agrinichoirs
- Comptoir de Campagne
- La Table de CanaFab’T
- Brasserie des Trois Becs
- Dégustations, quizz et animations ont ravi petits et grands !La Drôme, le Département – Drôme C’est Ma Nature
Ecrit par Andrée Brunetti le 23 février
Cairanne : les mésanges et chauves-souris deviennent auxiliaires des vignerons
« L’environnement, la biodiversité font partie de nos préoccupations » explique Laurent Brusset, vigneron du domaine éponyme et président de l’AOC Cairanne depuis 3 ans. « Les paysages font partie de notre vie, nous avons donc réfléchi, avec les 133 vignerons adhérents au syndicat, pour concevoir une charte paysagère, ajoute-t-il. Nous avons recensé les essences d’arbres qui coexistent sur notre terroir. Et avec l’aide d’une ingénieure agronome, nous avons listé celles qui n’y sont pas. Nous avons alors décidé de planter des essences complémentaires comme des oliviers, des mûriers, des cyprès et des cognassiers. En 5 ans, 1000 arbres vont être mis en terre ».
Des abris pour mésanges et chauves-souris
Autre axe de développement de cette prise en compte de l’écosystème, l’installation de nichoirs à mésanges et de gîtes pour chauves-souris, qui se nourrissent d’insectes et de larves, ce qui diminue d’autant l’utilisation d’insecticides et d’intrants. « L’an dernier, nous en avons installé 300, développe Laurent Brusset. En 2023, il y en aura 150 supplémentaires, ils sont géolocalisés, nous pourrons voir s’il sont habités et à quelles périodes de l’année. »
L’importance de la biodiversité
Yves Jean Houser, à la tête des 7 hectares du Domaine des Amadieu depuis 15 ans, s’est mis à l’agriculture bio et à la biodynamie. « Le raisin pousse naturellement, le métier de vigneron aussi est proche de la nature et nous observons les abeilles et les coccinelles qui sont nos aides, explique-t-il. C’est pareil pour les mésanges qui ont besoin de nids, de cavités pour pondre leurs œufs et les chauves-souris qui, elles sont des mammifères et ont besoin d’un gîte pour donner naissance à leurs bébés et s’y reposer. Sur mes parcelles de vignes, on a posé une vingtaine d’abris pour les pipistrelles, sept étaient occupés en octobre dernier, on a observé qu’elles hivernent ici, elles ne sont pas dérangées par le bruit, la circulation, l’agitation. »
Des abris fabriqués par la société Agrinichoirs
Pour réaliser ces abris, la société drômoise Agrinichoirs dont Brice Le Maire est le gérant. « Nous existons depuis 2016, nous en avons installé 15 000 en France, affirme-t-il. Ils sont de conception simple, naturelle, notamment en roseau et bois. Notre but n’est pas seulement de les vendre mais de suivre le projet au fil des ans. On fait un retour cartographique, parcelle par parcelle pour les vignerons. Notre but est d’avoir de plus en plus d’insectivores et de moins en moins de pesticides, or les mésanges se gavent de pucerons, elles procèdent à 900 nourrissages par jour de leur progéniture, il en faut des pucerons pour les rassasier. Elles donnent un coup de main aux paysans, elles sont leurs collègues de travail ! Quant aux chauves- souris, on estime qu’elles raflent en vol 1 kg d’insectes par an, ce qui fait autant de ravageurs de cultures en moins. En plus, dans ces abris il y a aussi des colocs, les lézards, les guêpes, les abeilles qui grignotent ! Depuis 70 ans on a remembré, rayé de la carte des haies qui étaient des abris et des lieux naturels de biodiversité. Maintenant, quand un arbre tombe, on le tronçonne et on l’utilise comme comestible dans les cheminées. »
C’est là qu’Yves Jean Houser ajoute qu’il laisse volontairement des fagots de bois dans certaines parcelles de son domaine pour que les oiseaux y fassent leurs nids, qu’il y a des moulons de pierres sous lesquelles les petits mammifères peuvent s’abriter. « Nous, on apporte le gîte, la vigne apporte le couvert. » Et pour améliorer la valorisation des terres de Cairanne, Laurent Brusset annonce que le prochain projet est celui d’éco-pâturage avec bientôt des moutons ou des chèvres qui viendront paître donc désherber naturellement les vignes.
Année 2022
150 abris à chauve-souris et nichoirs à mésanges
7 mars 2022
Lutter contre les ravageurs grâce à la biodiversité, c’est la stratégie du Château Brown soucieux de limiter son utilisation de produits phytosanitaires, mais aussi très concerné par la gestion de son eau, de ses sols et de ses consommations d’énergie ainsi que son empreinte carbone.
75 abris à Chauve-souris et 75 nichoirs à Mésanges charbonnières et bleues ont été installés en ce début d’année, autour du vignoble, dans notre parc et nos forêts.
L’objectif est double : redonner un habitat à ces deux espèces qui se nourrissent d’insectes, mais également augmenter la biodiversité et ainsi générer la résilience de l’exploitation en limitant l’explosion de ravageurs (notamment les vers de la grappe, très redoutés par les viticulteurs).
Au Château Brown, le cadre est idéal, la situation est propice à la pose de ces abris, grâce aux 12 hectares de forêts préservées et au parc de 6 hectares, qui entourent les parcelles de vignes d’un seul tenant. Les mésanges et chauves-souris sont naturellement présentes sur le domaine, mais nichent plutôt dans les forêts où il y a davantage de cavités. En effet, elles s’installent dans des endroits où elles peuvent trouver le gite et le couvert. La vigne est taillée chaque année, on est loin du côté « forêt », de plus ce sont des animaux cavicoles : il leur faut des cavités pour s’abriter et pour nicher. C’est pour cela que la propriété a fait appel à Brice Le Maire, fondateur de la société Agri-Nichoirs. Grâce à ces petits gîtes, elles vont pouvoir s’installer de manière pérenne dans le vignoble.
Les nichoirs à mésanges sont 100% made in France, éco-conçus, biosourcés, à base de roseau produit dans le parc naturel régional de la Brenne. Les abris à chauves-souris, eux, sont réalisés en bois « Douglas » issu de forêts gérées durablement en France.
Le nichoir va servir à la nichée mais aussi comme abri de repos.
Chauve-souris et Mésanges sont complémentaires et ont une efficacité différente. Leur présence permet de lisser les populations de ravageurs dans le temps.
La mésange niche entre fin mars et mi-juillet, leur pic de présence est durant l’élevage des jeunes. Elle va intervenir en journée sur des insectes au stade rampant : on estime à 18 000 le nombre d’insectes mangés par nichées.
Les chauves-souris hibernent jusqu’en avril. Les jeunes naissent plus tard, en mai-juin et sont élevés durant l’été. C’est le moment du vol des papillons adultes (cochylis et l’eudémis) de deuxième génération. Contrairement aux mésanges, elles chassent en vol ! Elles consomment aussi plusieurs milliers d’insectes volants par nuit. Les abris posés sont des refuges diurnes pendant les périodes de chasse et des gîtes où elles peuvent se reposer la journée.
Mais Brice Le Maire rappelle que le plus important c’est d’avoir un écosystème complexe :
« Chauve-souris et Mésanges ne sont pas à elles seules la solution. La forte résilience de l’écosystème passe par la plus grande diversité possible. Chercher la diversité et faire confiance au vivant sont des clés pour s’armer à résister au dérèglement climatique par exemple. La richesse d’un écosystème peut s’envisager comme une trousse à outil. Plus vous avez d’outils, plus vous avez de solutions pour régler vos problèmes ! »
C’est bien la philosophie du Château Brown !
« On va favoriser au maximum la biodiversité sur le vignoble, par l’implantation de couverts végétaux, de haies, d’arbres variés, de nichoirs à oiseaux, afin d’éviter les effets négatifs de la monoculture, et de compenser l’impact carbone de notre activité. » – Jean Christophe Mau, gérant du Château Brown
Nous ne cherchons pas à tout prix à obtenir des résultats en termes de régulation des ravageurs, c’est avant tout un outil de préservation de biodiversité. Avant que les mésanges ne retrouvent de l’intérêt à venir nicher dans les vignes cela peut prendre un peu de temps ! Les taux d’occupation sont très variables et dépendent de plusieurs facteurs. Sur les 150 abris installés, tous ne seront pas utilisés. C’est un projet qui s’inscrit sur le long terme. On recrée de l’habitat, mais l’occupation se fait de manière progressive, sur trois ans. On peut espérer 10% d’occupation la première année et 50% d’ici 3 ans.
Tous les nichoirs ont été géolocalisés. Le suivi est très important pour assurer la pertinence du dispositif. Brice fera un suivi et vérification du taux d’occupation des différents abris en août 2022, après les nichées des mésanges et pendant le pic d’activité des chauves-souris. Selon les résultats, d’autres pourront être posés dans les années à venir.
le 13 mars 2022
· 𝟕𝟓 𝐧𝐢𝐜𝐡𝐨𝐢𝐫𝐬 à 𝐦é𝐬𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 ont été installés dans et aux abords de nos parcelles. Ils viennent compléter les 75 abris à chauve-souris posés en 2021. Ces nichoirs sont 100% made in France, éco-conçus, biosourcés, à base de roseau produit dans le parc naturel régional de la Brenne.Pour en savoir plus, un article très complet à retrouver sur notre site internet –> http://www.chateau-brown.com/150-abris-chauve-souris…/… photographe Luke Carver
le 1er Mars 2022
Hier, nous avons organisé une conférence de presse sur les techniques de l’agroécologie et la biodiversité dans les vignobles. Merci à nos intervenants et aux journalistes de Sud Ouest et de l’Union Girondine d’avoir participé à cet événement. Une après-midi qui s’est déroulée en trois parties.Jean-Christophe Mau nous a d’abord parlé de l’importance de ses actions pour la préservation de la biodiversité sur le domaine et nous a expliqué comment il faisait face au dérèglement climatique.Brice Le Maire, société Agrinichoirs, qui a posé 150 nichoirs a mésanges et chauves-souris sur le domaine, nous a expliqué l’importance de ces espèces dans les cultures et a aussi rappelé que le plus important c’est d’avoir un écosystème le plus complexe possible. « 𝘊𝘩𝘦𝘳𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘭𝘢 𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘪𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘢𝘶 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘭é𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴’𝘢𝘳𝘮𝘦𝘳 à 𝘳é𝘴𝘪𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘥é𝘳è𝘨𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘤𝘭𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 ». Luke Carver et Agnès Darricau, nos horticulteurs ont ensuite présenté toutes les synergies qu’ils ont mis en place entre notre ferme florale-potager et le domaine. Ils prennent soin de cette petite parcelle en suivant les principes fondamentaux de la permaculture et de la culture biologique. Une ferme qui est autosuffisante grâce à tout ce qu’ils peuvent trouver sur notre domaine (purin d’ortie de nos forêts, réutilisation de l’herbe tondue, sèche en décomposition de notre parc ou encore fiente de notre poulailler pour fertiliser naturellement! Même nos cartons sont réutilisés pour le paillage …)
https://www.facebook.com/photo?fbid=4576049595840127&set=pcb.4576055812506172
le 16 Mars 2022
𝐏𝐎𝐑𝐓𝐑𝐀𝐈𝐓 – Nous vous présentons Brice Le Maire, fondateur de la société Agrinichoirs. 𝑺𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 : Brice est issu d’une école d’ingénieur et un grand passionné d’ornithologie. Pendant 10 ans, il fut conseiller dans plusieurs associations de producteurs bio de la Drôme (Agribiodrôme), il s’intéresse alors à la bio-régulation en arboriculture et construit ses premiers nichoirs en 2016. Il obtient des très bons taux d’occupation dans les vergers ce qui le pousse à créer sa société en 2018.
𝑵𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒆𝒏𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕: Nous avons contacté Brice en 2021 suite à un article de Vitisphère consacré à son travail de pose de nichoirs dans des vignobles du sud-est de la France. Très motivés pour faire revenir chauves-souris et mésanges dans nos vignes, nous avons été la toute première propriété viticole bordelaise à faire appel à lui pour la pose de nichoirs en haute densité. ..
. photographe Luke Carver
Le 25 Avril 2022
Nous avons de tout nouveaux nichoirs à mésanges au Domaine, fabriqués à partir de roseaux We have brand new nests for chickadees at the Domaine, made out of reeds #nichoir#roseau#agrinichoirs#biodiversite#vigne#vine#mesange#oiseau#bird#chickadee
Le 9 fevrier 2022
Il y a quelques mois, l’entreprise Agrinichoirs était passée au Domaine vérifier le taux d’occupation des nichoirs à mésanges et à chauve-souris installés dans nos parcelles il y a plus d’un an… Et le bilan est très prometteur :4 fois plus de nids à mésanges ont été trouvés occupés cette année, et la population de chauve-souris a plus que triplé par rapport à 2020.Le plus positif reste le résultat lié à ces occupations, à savoir le nombre d’insectes consommés par les deux espèces !En effet, nous mesurons une quantité de 138 000 insectes consommés par les mésanges, équivalente à 6,9kg, et 2 300 000 insectes consommés par les chauve-souris, ce qui revient à 23 kg. D’une pierre deux coups, nous éliminons les risques d’être infectés par le ver de la grappe, et nous nourrissons et repeuplons la faune locale !
A few months ago, Agrinichoirs came at the Domaine to check the rate of tits and bats in the nest boxes put in our parcels a year before… And the result is very promising ! Our tits nest boxes have been occupied 4 times this year, and the number of bats have more than trippled compared to 2020.The best part is the consequence of these numbers, which is the amount of insects eaten by those species !Indeed, we estimate a quantity of 138 000 insects eaten by the tits, which represents 6,9kg, and 2 300 000 insects eaten by the bats, which amounts to 23kg. Two birds in one stone (not literally !), we eliminate the risk of being affected by the grapevine moths and we feed and repopulate the local fauna !
le 13 Juin 2022
Ce viticulteur des Côtes-du-Rhône a trouvé la solution pour protéger ses cultures. Ses vignes sont parsemées de nichoirs à mésanges et d’abris pour les chauves-souris . #IlsOntLaSolution @france3provencealpes
https://www.facebook.com/watch/?v=438011481087364
le 2 Mai 2022
Merci France 3 Provence-Alpes pour ce très beau reportage qui souligne l’engagement des vignerons du Cru Cairanne en faveur de la biodiversité #cairanne#crucairanne#biodiversite#engagement#nature#france3
https://www.facebook.com/CruCairanne/videos/5645772838841367
le 22 Mars 2022
300 nichoirs à #mésanges et gîtes à #chauvesouris viennent d’être installés dans les vignes de Cairanne, Cru des Côtes du Rhône. Ces dispositifs géolocalisables permettront de vérifier la fréquentation des nichoirs pour une finalité de comptage et d’étude. Une nouvelle action qui marque l’#engagement du syndicat de Cairanne en faveur de la #biodiversité et de la #protectiondelenvironnement.Laurent BrussetYves Jean HouserLéa CairanneAgrinichoirsSyndicat des Côtes du RhôneCécile Poulain ProCatherine Giraud
Chauves-souris et mésanges au secours des vignerons de Cairanne
Mardi 22 mars 2022 Par David Dauba
Pour lutter contre les insectes qui ravagent les vignobles, les viticulteurs de Cairanne (Vaucluse) misent désormais sur des chauves-souris et des mésanges. Nichoirs et gîtes sont installés en plein cœur des vignes.
En vous promenant dans les vignobles de Cairanne, vous risquez de croiser dans quelques semaines des mésanges et autres chauves-souris. C’est en tout cas l’objectif de l’organisme de gestion Cru Cairanne et de vignerons soucieux de l’environnement. “Ces espèces, connues pour être insectivores ont la particularité de se nourrir de vers de la grappe, un insecte réputé pour faire de gros ravages dans les parcelles” affirme Yves Jean Houser, vigneron à l’initiative de ce projet.
Éviter les insecticides
Jusqu’à maintenant, la chasse se faisait à l’aide de produits phytosanitaire. Mais comme le rappelle Yves Jean Houser, “ces produits tuent tout immédiatement, mais une fois que l’effet est passé, les nuisibles reviennent. En revanche les animaux que l’on implante vont maintenir un équilibre sur une longue période“. C’est donc pour permettre aux mésanges et aux chauves-souris de s’abriter que 300 nichoirs sont en train d’être installés en plein cœur des vignes.
Des nichoirs en bambous et en bois brut
L’installation, c’est le travail de Brice Le Maire, fondateur de la SARL Agrinichoirs. Celui qui se définit comme un “nichoiriste” explique que “les mésanges ont besoin d’une cavité pour nicher. J’en installe sept par hectare, 10 dans les vergers. L’idée c’est de mettre la dose pour qu’elles trouvent leur bonheur dans la parcelle“.
Pour les chauves-souris en revanche, “on reproduit le phénomène du volet de la cuisine où elles aiment se nicher. On installe donc les abris à bonne hauteur sur des poteaux électrique“.
Le V magazine de Valence
été 2022
Association BOK le 28 Novembre 2022
MARATHON MÉDIA #3 Ça y est ! Aujourd’hui, c’est le dernier jour de la troisième édition du Marathon média organisé avec Radio-Mega Valence ! En direct de l’école Seignobos avec une classe de CM1-CM2 et avec comme invité du jour Brice Le Maire et la structure Agrinichoirs! Et bientôt… le nouveau numéro du journal Colloca’terre partout dans Valence !
le 19 Juin 2022
Des oiseaux pr lutter contre les insectes en grandes cultures, c’est le pari qu’on a fait avec Agrinichoirs Cette semaine, nous avons fait venir Brice d’Agrinichoirs pour poser des nichoirs autour de nos parcelles. Mésanges et chauve-souris trouveront désormais refuge le long de nos parcelles, afin d’être au plus près de leur déjeuner… les insectes…Merci à Brice d’avoir tenter cette expérience !#FrAgTw#biodiversité#agroecologie#CeuxQuiFont
https://www.facebook.com/watch/?v=1271046520391939
Installation de nouveaux nichoirs et abris dans nos parcelles ! Les nichoirs sont 100% biosourcés, à partir de roseaux! Agrinichoirs On se réjouit de repasser cet été pour voir les premières occupations
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1928905877293360&set=pcb.1928905913960023
le 7 Avril 2022
Installation de 450 Nichoirs à mésanges et 450 Gites à Chauves-souris dans 7 vergers du MAS SAINT PAUL couvrant 15% de la surface pour une première étape !Les #producteurs du MAS SAINT PAUL donne de l’importance à la biodiversité dans le système agricole, ils ont donc fait appel à #BriceLeMaire, de la société Agrinichoirs qui les a sensibilisés sur l’intérêt des #oiseaux et les #chauvessouris dans leur #vergers.Les #Mésanges font 2 à 3 nichées de neuf oisillons en moyenne, ils ont tendance à revenir à l’endroit de leur naissance. Pendant la période de nourrissage des jeunes, ce sont près de 900 aller retours par jour qui sont effectués par les adultes : le verger devient alors leur milieu de vie, tout en diminuant les #ravageurs des fruits.Quand aux #chauvessouris elles sont de véritables prédatrices généralistes nocturnes (1000 à 3000 insectes la nuit).Nous serons très heureux de vous donner des nouvelles de nos futurs locataires à la fin de l’été !!!Photos prise par Morgan Mirocolo – Photographe
Le 6 Avril 2022
Nichoirs a chauve souris Ok aujourd’hui on passe a la pose des nichoirs a Chauve-souris… Luke est dans la place, les méchants petits insectes n’ont qu’à bien se tenir !! #moyendeluttenaturel#cagazouille#biodiversite#biodynamie#nichoir#vinbio#bat#bordeauxsuperieur#saintefoycotesdebordeaux
le 10 Mars 2022
Interview de Agrinichoir Nous avons décidé de mettre des nichoirs en roseau recyclé dans le vignoble de Couronneau. Brice Lemaire, de la société Agrinichoir, nous explique le rôle des oiseaux dans la lutte contre les insectes ravageurs, et l’importance de la biodiversité dans un organisme agricole.
#interview#biodiversite#birds#çagazouille#biodynamie#vinbio#agrinichoir#bordeauxsuperieur#saintefoycotesdebordeaux
https://www.facebook.com/watch/?v=641038243678239
Le 8 Mars 2022
Avez-vous remarqué ce petit détail au milieu de la parcelle ?Il s’agit d’un abris pour mésange. Nous en avons installé une centaine dans nos vignes récemment. Le but ? Créer des abris pour ces grands mangeurs d’insectes. Une manière naturelle d’éliminer la présence de certains insectes néfastes pour la vigne.Nous avons également installé des nichoirs à chauve-souris aux abords de ces parcelles, pour les mêmes raisons.
Ces actions s’inscrivent dans une démarche d’agroécologie. Principe que nous suivons depuis plusieurs années à Giscours. Un des objectifs étant de favoriser et préserver la biodiversité sur notre domaine. Nous vous en parlerons davantage dans les prochains jours !Have you noticed this little detail in the middle of the vines ?We have set up more than a hundred of tit nest boxes recently in Giscours’ parcels. The objective is to create shelters for these big insect eaters. A natural solution to fight against specific insects within the vineyard. We also set up 140 bat nest boxes for the same reasons. These actions are part of an agroecological approach that Giscours is following for several years. One of the goal of this approach, among many others, is to protect and encourage the development of our biodiversity.Stay tune for more info !
Le 9 Fevrier 2022
La semaine dernière, les vignerons de notre Maison de Producteurs se sont retrouvés pour dresser un 1er bilan des actions mises en place pour préserver et favoriser la biodiversité dans les vignes.
En 2021, Brice Le Maire de la société Agrinichoirs a installé 521 nichoirs à mésanges et chauves-souris sur les communes de Laudun, Chusclan et les alentours. Muni de sa caméra endoscopique, il a parcouru cet été l’ensemble du vignoble pour observer l’occupation des nichoirs. Au bout d’un an, un nichoir à mésange sur 10 et 4 nichoirs à chauves-souris sur 10 sont occupés.Le changement prend du temps, mais les études ont prouvé que plus l’installation est ancienne, plus il y a d’occupation.
Grâce à ce dispositif, nos vignerons engagés font évoluer leurs pratiques culturales en privilégiant les couverts végétaux, en arrêtant l’utilisation de désherbant, en travaillant le sol différemment, ce qui a eu un impact positif sur la biodiversité dans les vignes qui retrouvent un nouvel équilibre.
avec
Le 1er Fevrier 2022
le 6 Javier 2022
Aujourd’hui, mise en place des nichoirs à la ferme : 31 nichoirs à chauve-souris (les rectangulaires) 30 nichoirs à mésanges (en forme tubulaire) et 2 à rapaces ( les grands). Objectif : augmenter la biodiversité à la ferme et dans nos campagnes !
Un grand merci à Agrinichoirs et Valence Romans Agglo pour leur formation et aide pour la construction et la mise en place.Prochain rendez-vous cet été pour voir combien de nichoirs ont trouvé des locataires. #agroecologie#terredeblé#beaumontlesvalence#pâtes#pates#sametpates#terredeble#farine#agriculture#local#valence#nichoirs
Année 2021
Le 14 Décembre 2021
Fin novembre, c’était atelier DIY #nichoirs sur une exploitation de Mairie de Beaumont les Valence Les #agriculteurs ont appris à fabriquer des nichoirs pour #mésanges et #rapaces, ou encore, des gîtes à #chauvesouris De précieux alliés dans les #vignes et #vergers, tant ils raffolent des #insectes et autres indésirables ! Pour les agriculteurs, c’est une véritable alternative aux traitements #chimiques. Installer des nichoirs sur les parcelles, c’est leur offrir le gite et le couvert, et en retour, la promesse de bonnes cultures Une initiative à découvrir dans le dernier L’Agglo le mag bit.ly/3EEUZoU et sur Agrinichoirs
𝐍𝐄𝐖𝐒Du nouveau au Château Brown ! On vient de poser 𝟕𝟓 𝐚𝐛𝐫𝐢𝐬 à 𝐜𝐡𝐚𝐮𝐯𝐞-𝐬𝐨𝐮𝐫𝐢𝐬 autour du vignoble, dans notre parc et dans nos 7 hectares de forêts. Et en janvier, nous installerons 𝟕𝟓 𝐧𝐢𝐜𝐡𝐨𝐢𝐫𝐬 à 𝐦é𝐬𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 Ces nichoirs et abris en bambou, roseau ou bois local sont réalisés par Brice Le Maitre, de la société Agrinichoirs.
Il a fallu 2 jours à Brice pour poser les 𝟕𝟓 𝐚𝐛𝐫𝐢𝐬 à 𝐜𝐡𝐚𝐮𝐯𝐞𝐬-𝐬𝐨𝐮𝐫𝐢𝐬 sur notre domaine. Le meilleur endroit ? Contre un arbre, bien en hauteur et toujours à l’abri des vents dominants.
Félicitations à Agrinichoirs, vainqueur des Technovations 2021, catégorie Intrants-services! BRAVO ! En partenariat avec la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes
Relooking de nos poteaux électriques aves les nichoirs à chauve-souris de notre ami Brice Le Maire d’Agri Nichoirs#chateau_terrasson#agrinichoirs#bricelemaire#chauve_souris#nichoir#ecologieintegrale#bordeaux#biodiversite#bordeauxwines#castillon#francs#biodynamie#vins#vigneron
Merci pour cet accueil ! Merci Solid Agri 26 et Varoujean Nazar, ainsi que tous ceux qui ont partagé, réagi, commenté, ou juste pris le temps de lire. Et merci aussi à ceux qui ont eu envie de goûter nos œufs (enfin ceux de nos poules )!
Alors maintenant, il faut qu’on se présente un peu plus tout de même, pour savoir chez qui vous venez, et pourquoi vous venez !
Nous vous présenterons nos poulettes et nos cultures un peu plus tard, pour l’instant, tournons nous de l’autre côté du champ. Au milieu des arbres, vous pourrez voir de beaux nichoirs pour accueillir mésanges et chauve-souris.Si on ne veut pas faire la guerre chimique contre les bestioles qui pourraient venir croquer nos plantes et nos fruits, il faut accueillir leurs prédateurs naturels, leur offrir le gîte, pour qu’ils aillent chercher le couvert. Et plutôt que d’attendre que le vers soit dans le fruit, autant s’y prendre le plus tôt possible, et s’occuper de la biodiversité dès l’implantation des cultures… voire avant !
Donc merci à Agrinichoirs d’être venu nous conseiller et nous installer ces nichoirs, et nous vous raconterons bientôt un autre beau projet qui nous trottait dans la tête depuis un moment et que nous avons pu concrétisé ensemble!
Le 6 Avril 2021
[BIODIVERSITE]
Engagez-vous auprès de nos vignerons dans le développement de la biodiversité avec l’opération nichoirs : 3 cartons des cuvées en sélection* achetés = 1 nichoir offert !
A découvrir dans nos boutiques du Lundi au Samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30.*A valoir sur les cuvées Domaines, Château de Gicon et Clos de Taman. Panachage possible.
Le 12 Mars 2021
En favorisant la biodiversité, les nichoirs à mésanges et abris à chauves-souris recréent et préservent un écosystème naturel au sein des parcelles.
Cette semaine, les vignerons de Maison Sinnae ont introduit 500 nichoirs et abris sur l’ensemble du vignoble.
Adepte des petites cavités, la chauve-souris, utilise ces abris de manière ponctuelle.Elles s’en servent comme relais de chasse sur leur territoire, ils font ainsi partie d’un réseau stable. Pas plus grand que la taille d’un pouce, le matériau composé de bois non raboté permet une meilleure accroche de la chauve-souris.
Également cavicole, la mésange quant à elle utilise les nichoirs pour construire son nid et élever ses petits. Les premières nichées ont souvent lieu au printemps et peuvent s’étendre jusqu’en été. Avec un rythme moyen de 3 nichées par an comptant 9 petits chacune, la mésange consomme toute l’année et crée de l’activité et du mouvement autour du nid.
Objectif du projet : redonner un habitat à ces espèces qui combattent efficacement les insectes ravageurs notamment ceux vecteurs des vers de la grappe, impactant de manière conséquente la qualité des raisins et les volumes récoltés.Création, installation et suivi par Brice Lemaire, société Agrinichoirs.#maisonsinnae#desterroirsuneame#biodiversité#rse#naturelovers#DéveloppementDurable#sustainbility#hve
FAIT DU SOIR 500 nichoirs à mésanges et abris à chauves-souris posés dans le vignoble
Ces équipements ont pour but de favoriser la biodiversité, d’éviter les traitements sur les vignes et d’augmenter la qualité du vin.
En ce début d’année 2021, la Maison Sinnae, premier producteur en termes de volumes en Côtes-du-Rhône, multiplie les actions en faveur d’une viticulture plus durable. Pendant le mois de mars, 500 nichoirs à mésanges et abris à chauves-souris vont être installés dans les terres des vignerons coopérateurs. Le but : s’engager encore plus en faveur de la biodiversité, limiter les traitements sur les vignes et ainsi améliorer la qualité du vin. https://www.objectifgard.com/ads.txt?unblockia=true
Richard Evesque, vigneron installé à Saint-Paul-les-Fonts depuis 2003 et président de la commission “jeune” à la Maison Sinnae, a décidé de s’engager davantage vers des méthodes viticoles alternatives. Huit nichoirs à mésanges et autant d’abris à chauve-souris ont été installés aux abords de quelques-unes de ses parcelles par la société drômoise Agri Nichoirs.
Parcelles qui sont touchées par la présence de vers de la grappe. « La cochylis va pondre des œufs sur la grappe de raisin. Ces œufs là vont éclore et quand ces bébés sont là, ils vont se nourrir du raisin et faire des trous. Cela va favoriser la pourriture », explique Richard Evesque. Pour endiguer le phénomène, les vignerons sont obligés de traiter leurs vignes. « Quand les années sont humides, on peut perdre beaucoup en production. Et ça se retrouve aussi qualitativement sur le vin », ajoute le vigneron.
“La mésange peut faire jusqu’à 900 allers-retours chaque jour de son nichoir pour se nourrir”
Bien que Richard Evesque privilégie un traitement phytosanitaire raisonné sur ses terres quand le seuil de vers de la grappe est dépassé, il préférerait l’éviter. Alors, comme d’autres vignerons de Maison Sinnae, il a décidé de prendre le problème au commencement et de trouver une solution écologique.
Il faut savoir que les mésanges et les chauves-souris sont des espèces considérées « comme auxiliaires vis-à-vis des insectes ravageurs ». C’est-à-dire qu’elles se nourrissent des papillons, qui par conséquent, pourront moins se reproduire et ainsi moins dégrader la vigne. En permettant la nichée de ces deux espèces, on recrée un écosystème naturel qui prévient de l’apparition de maladies sur la vigne.
« On estime que la chauve-souris pipistrelle peut manger plusieurs milliers d’insectes en une nuit. Ça va jusqu’à 3 000 quand elle a ses petits. Et la mésange peut faire jusqu’à 900 allers-retours chaque jour de son nichoir pour se nourrir. Quand on atteint le plein pic de nichée, cela fait un aller-retour toutes les 30 secondes », atteste Brice Le Maire, gérant d’Agri Nichoirs.
Mais pour que oiseaux et chiroptères fassent leur travail de régulation, il faut leur offrir un habitat à proximité des vignes. D’où l’installation de nichoirs et d’abris dans des arbres ou des haies. Chacun est géolocalisé au moment de la pose pour qu’un peu plus tard dans l’année, Brice Le Maire mesure le taux d’occupation. « C’est une démarche qui s’inscrit dans le temps, on se donne trois ans. On est dépendant du passif écologique, rien n’est garanti à 100% », tempère-t-il. Mais la méthode a déjà convaincu nombre d’arboriculteurs et vignerons puisque depuis le lancement d’Agri Nichoirs en 2016-2017, ce sont 6 000 nichoirs qui ont été installés sur toute la vallée du Rhône.
Des métodes pour limiter les traitements de la vigne
D’ici la fin du mois, les 500 nichoirs et abris devraient être posés dans les vignobles de la Maison Sinnae. Un nombre assez conséquent pour mesurer véritablement l’impact de cette action expérimentale. Et on est loin d’une opération isolée. L’engagement environnemental fait partie de l’ADN des 170 vignerons de la Maison Sinnae qui cultivent sur 2 650 hectares. L’entreprise est labellisée “engagée RSE” au niveau exemplaire, et en 2020, 72% de ses vignerons étaient certifiés HVE (Haute valeur environnementale). Cette année, ce pourcentage devrait atteindre les 90 %.
Depuis le début de l’année, trois autres actions en faveur d’une viticulture plus durable ont été engagées par la Maison Sinnae. Elle s’est dotée de 11 stations météorologiques ultraprécises et localisées couvrant l’intégralité du vignoble. Grâce aux données recueillies (pluviométrie, vitesse et direction du vent, températures, hygrométrie et risques de gel), les vignerons peuvent intervenir sur leurs vignes au moment opportun. Par exemple, éviter de traiter quelques heures avant la pluie qui va favoriser l’infiltration dans la terre et obliger à refaire la pulvérisation.
La Maison Sinnae lance aussi un projet pilote de confusion sexuelle toujours pour lutter contre le ver de la grappe. Des diffuseurs de phéromones de synthèse vont être déposés sur plusieurs parcelles. Il s’agit normalement d’une hormone que les femelles libèrent pour attirer les mâles au moment de la reproduction. Ces diffuseurs vont désorienter les mâles qui ne vont plus parvenir à localiser les femelles et donc à s’accoupler.
Deux salariées de la Maison Sinnae ont également été formées par le Museum national d’Histoire naturelle pour devenir animatrices OAB (Observatoire agricole de la biodiversité) et une dizaine de vignerons ont été sensibilisés aux différents protocoles d’observation par la Chambre d’agriculture du Gard. Tout cet investissement marque des actes forts émanant de l’esprit de vignerons convaincus de leur modèle économique et de ce qu’ils laisseront aux générations futures.
Marie Meunier
Plus de renseignements sur la Maison Sinnae au 04 66 90 50 93. Rendez-vous sur les deux sites route d’Orsan, à Chusclan, ou avenue du Général-De-Gaulle, à Laudun-l’Ardoise. Marie Meunier https://www.objectifgard.com/ads.txt?unblockia=true
[BIODIVERSITÉ]Au début du mois, Agrinichoirs sont venus nous installer ces abris pour mésanges et chauve-souris.
Deux espèces très utiles à la vigne puisqu’elles se nourrissent notamment du ver de la grappe et de la cicadelle, responsable de la flavescence dorée Les premières nichées devraient avoir lieu très bientôt ! Nous sommes très heureux de les compter dans notre écosystème
Des nichoirs à mésanges dans les vignes pour lutter contre le ver de la grappe
Mercredi 10 mars 2021 à 18:17 Par Maxime Fayolle
À Laudun, les vignerons de Maison Sinnae installent des nichoirs à mésange dans les vignes pour lutter contre ce parasite.
Ce sont des nichoirs cylindriques d’une trentaine de centimètres de haut, percés d’un trou pour laisser passer l’oiseau. “On a choisi un modèle simple, qu’on peut poser et enlever assez facilement”, détaille le fabricant et fondateur d’Agrinichoirs, Brice Lemaire. À travers les 20 Ha de vignes de Guillaume Compagnon, à Laudun, il va installer plusieurs dizaines de nichoirs, “tous les 50 mètres environ. Le but, c’est de quadriller le territoire. Un couple va s’installer et à l’automne, le nichoir servira d’abri, voilà pourquoi il faut le laisser le plus longtemps possible”
Lutter contre le ver de la grappe
Les vignerons de la Maison Sinnae ont choisi cette solution naturelle pour lutter contre le ver de la grappe. “Il s’introduit dans le fruit et favorise la pourriture grise. Au final, ça risque de tuer la vigne”, explique Guillaume Compagnon.
L’objectif de l’installation de ces nichoirs à mésange mais aussi des abris à chauve-souris est de reconstruire un écosystème dans ces vignes. Les mésanges vont dévorer les papillons qui pondent ces larves dans les vignes et ainsi éviter leur prolifération. “On a des études qui prouvent l’efficacité de cette solution, même si ce n’est pas un traitement, on est dans une solution à plus long terme”, détaille Brice Lemaire. https://embed.radiofrance.fr/francebleu/player?id_extract=75d15e5b-ec81-444c-bcd4-f92fb13d40c0
Une autre solution pour lutter contre le ver de la grappe est la confusion sexuelle. La méthode vise à perturber les mâles par des diffuseurs de phéromones placés dans les vignes. Ces hormones de synthèse vont les désorienter, ils ne vont plus parvenir à localiser les femelles et donc à se reproduire. Cela permet aussi de préserver les autres insectes utiles à la biodiversité.
[Animation à la ferme de la Durette]
Aujourd’hui, on en apprend plus sur les chauves-souris avec Agrinichoirs !
Pourquoi est-ce une bonne idée d’installer des abris à chauve-souris sur nos terrains ?
Quels sont leurs besoins ?
Aujourd’hui formation autoconstruction de nichoirs à mésanges et abris à chauve-souris à saint Georges de baroille !
Année 2020
Agrinichoirs
Des milliers de nichoirs occupés dans les vergers
Publié le 16/12/2020 par Olivier Lévêque dans nichoirs, carpocapse
La société Agrinichoirs construit et pose des nichoirs en Rhône-Alpes, Paca et Occitanie. Photo Agrinichoirs
Hier avait lieu la 2e édition des Victoires de la Biodiversité Agricole organisées par Agribiodrome et la société Agrinichoirs qui construit et pose des nichoirs en Rhône-Alpes, Paca et Occitanie, notamment dans les vergers. Six titres ont été décernés (dynamique collective, occupations en chauve-souris et mésanges, progression des occupations, magnifiques occupations, et nombre d’aménagements).
Bravo à Erwan Le Texier, producteur de pommes bio à la Ferme Rodet à Félines-sur-Rimandoule dans la Drômepour le prix « Poids lourd des poids plumes » (plus belle occupation des mésanges), qui possède une 50e de nichoirs construits suite à une formation avec Agribiodrome, qui précise « Là ou les nichoirs sont occupés, la présence de carpocapses est fortement diminuée ».
Dans la catégorie « Le plus de tout », c’est l’arboriculteur Henri Chambre, de Apom, à Fleurieux-sur-l’Arbresle (Rhône), ravi d’avoir lui aussi réglé le problème des carpocapses sur l’exploitation, grâce aux nichoirs.
Le prix « Motivation biodiversité » revient lui aussi à un arboriculteur. Claude Vaudaine, arboriculteur bio de l’EARL Ninou’n’co à Bougé-Chambalud (Isère), gagne le prix pour ses nombreux nichoirs, mares, abris à chauve-souris… Il a notamment mis 35 nichoirs sur un hectare de nouvelles plantations, qu’il fait également pâturer par des cochons. De très nombreux aménagements agroécologiques, « un virus sympathique dont on ne peut plus se défaire », plaisante-t-il !
800 nichoirs installés dans la vallée de la Gervanne pour protéger les vignes
Jeudi 20 février 2020 Par Claire Leys
Des mésanges et des chauves-souris pour protéger les vignes, telle est l’idée trouvée par des vignerons des appellations Clairette de Die et Vins du Diois, dans la vallée de la Gervanne. 800 nichoirs vont être installés. A terme, ils doivent permettre de réduire l’usage de produits phytosanitaires.
En cette période hivernale, les vignes sont endormies… Les vignerons ont troublé leur sommeil pour installer des dizaines de maisonnettes en bois, prisées par les mésanges. A la cime des arbres, d’autres nichoirs en bambou ont fait leur apparition, ceux-là réservés aux chauves-souris. Les viticulteurs des appellations Clairette de Die et Vins du Diois ont fabriqué eux-mêmes les nichoirs lors d’ateliers animés par Brice Le Maire, chargé de mission pour l’Association des agriculteurs bio de la Drôme. “C’était sportif : nous avons réalisé 800 nichoirs en une journée !” , précise-t-il.
Cette action s’inscrit dans un projet plus vaste porté par le Parc naturel régional du Vercors de développement de biodiversité dans le vignoble. Neuf exploitations ont accepté d’y participer, ce qui représente 40 hectares sur les communes drômoises de la Vallée de la Gervanne (Montclar-sur-Gervanne, Suze et Beaufort-sur-Gervanne). Le budget pour l’installation des nichoirs s’élève à 30 000 euros. https://embed.radiofrance.fr/francebleu/player?id_extract=d80111e0-29c1-4199-a494-98244e052acc
Lutter contre les insectes ravageurs
“Plus on apporte de biodiversité, moins on aura besoin d’utiliser des produits phytosanitaires”, explique Brice Le Maire. Les mésanges se nourrissent d’insectes, notamment des vers de la grappe, qui ravagent les exploitations. “La nature travaille gratuitement pour les vignerons !”, résume-t-il. Au-delà des nichoirs, des arbres et des haies ont été plantés pour favoriser la biodiversité. “Nous espérons élargir ce programme aux 30 communes de notre appellation d’ici deux ans”, ajoute Fabien Lombard, co-président de l’appellation Clairette de Die et des Vins du Diois. Le Parc Naturel du Vercors mesurera sur le long terme l’impact de ces nichoirs sur la biodiversité et l’usage des produits phytosanitaires.
Que fait Brice dans les vignes Quelqu’un aurait une idée Petit indice : Si ça ne vous aide pas, pas de souci, vous en saurez plus en regardant notre prochaine vidéo ! Agrinichoirs
Retour sur la mise en place de nos nichoirs avec l’entreprise Agrinichoirs… C’est très encourageant !Nous avons déjà pu observer une dizaine de chauve-souris occupant nos installations. Les mésanges, quant à elles, sont attendues légèrement plus tard…Nous sommes impatients de voir ce que nous réserve l’année à venir !
A look back at the placing of our nest boxes with the company Agrinichoirs… It is very promising ! We have already observed around ten bats in our installations. Tits are to come a little later. We can’t wait to discover how next year will be !
· Nous avons installé au Domaine des nichoirs en bambou pour les mésanges et en bois pour les chauves-souris. Ces deux espèces nous aident à lutter contre les insectes ravageurs causant des dégâts dans les vignes !
We installed nest box at the vineyard. They are in bamboo for the tits and in wood for the bats. These two species help us by controlling insects pests in the vines !#domainelafage#nichoirs#nestbox#tit#bat#mesanges#chauvesouris#insecteravageur#biodiversity#biodiversité